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How to properly seat
Comment savoir s’assoir amène à savoir aller au sol
Voici un extrait d’exercice de posturologie que je propose à mes patients.
Cette vidéo est issue d’une correspondance.
Ainsi même les personnes âgées peuvent retrouver une aisance certaine.
Le but est de maintenir l’alignement articulaire lors du mouvement.
Le « moteur principal » étant le bassin, tout mouvement est donc initié par celui-ci.
Les forces pourront alors être distribuées de manière égale vers la tête et vers les pieds sans « fuite » ni « stockage » et ainsi avoir un mouvement efficient.
Les articulations telles que les épaules, coudes, genoux, chevilles etc servent de relai à ces forces.
Les muscles quant à eux sont au service du mouvement et non à l’initiative .
Il est important d’avoir les muscles les plus relâchés possible.
Ainsi, sans souffrance (car si les articulations sont alignées, il n’y a pas de fuites de forces au niveau articulaire) et avec un peu d’effort (beaucoup ?…) nous pouvons utiliser la pression (ici atmosphérique) à notre avantage.
En effet cette méthode posturale est :
« Comment résister à toute pression sans souffrance mais avec effort »
En ces temps de confinement, j’espère que cela aidera ✌️
Echanges de connaissances
N’évoluant pas seuls, nous sommes amenés à rencontrer d’autres concepts, des systèmes différents.
Ces concepts ont des points communs tels des univers se croisant en un ou plusieurs endroits.
A l’instar de une ou plusieurs pièces de puzzles ayant des formes identiques et contenant des informations différentes, on peut alors, d’un univers à l’autre, faire l’échange de pièces dans un souci d’apprentissage personnel réciproque.
Ainsi, cet échange ou écoute de l’autre permet d’intégrer de nouvelles informations.
En effet, faire entrer dans notre système une pièce coïncidente porteuse d’informations nouvelles est essentiel à l’enrichissement et la continuité de notre enseignement.
Serges Soudoplatoff énonce la règle :
« Quand on partage un bien matériel on le divise, quand on partage un bien immatériel on le multiplie ».
En somme :
Un savoir + un autre savoir = un 3 ième savoir.
Idriss Aberkane parle de l’économie de la connaissance et montre que l’on peut échanger du savoir sans que la source ne se tarisse.
« L’économie de la connaissance est une révolution. Elle est aussi différente de l’économie classique que l’était la physique quantique de la physique classique. Tout d’abord la connaissance a deux propriétés sociales :
- elle est prolifique – elle double rapidement.
- elle est collégiale – chacun en possède un petit morceau.
Ensuite les échanges de connaissances obéissent à trois règles profondément différentes de celles qui régissent les échanges de capital et de matière première.
Règle N°1
Les échanges de connaissances sont à somme positive.
Si je vous donne de la connaissance, je la possède toujours, alors que si je vous donne 20 euros ils ne sont plus à moi.
Règle N°2
Les échanges de connaissance ne sont pas instantanés. Donner 20 euros ou 20 millions d’euros prend virtuellement la même durée : une signature sur un chèque. Si par contre je veux vous donner la chromodynamique quantique cela prendra du temps.
Règle N°3
Les regroupements de connaissances ne sont pas linéaires.
Posséder 20 euros et 20 euros c’est posséder 40 euros.
Mais savoir deux choses en même temps c’est plus que savoir deux choses séparément.
Regrouper du capital ne crée pas de capital, mais regrouper de la connaissance crée de nouvelles connaissances. »
Le jeu posture contre posture est en cela un véritable terrain d’expérimentations où les participants échangent de la connaissance et en sortent plus riches.
Don de soi, ou les premiers pas vers l’altruisme
Altruisme définition
L’altruisme désigne une attitude qui consiste à vouloir faire le bien pour autrui de manière totalement désintéressée.
Peut-on enseigner l’altruisme ?
L’altruisme est une formidable énergie créative.
Toutes les philosophies du monde l’enseignent.
Du sage au romancier, nombreux sont ceux qui vantent ses vertus.
Les citations à son propos sont nombreuses.
« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme. »
-Bouddha
« Les jeunes gens, n’ayant pas la force, stimulent le cynisme, qui leur paraît preuve de force. Les hommes mûrs, ayant la force, stimulent l’altruisme, pour faire avaler leur force. »
-Henry de Montherlant
« Si l’empathie renforce l’altruisme et si la concurrence réduit l’empathie, n’allons nous pas trouver qu’il existe une relation inverse entre la concurrence et l’altruisme ? »
-Alfie Kohn
Si les mots sont nécessaires, ils ne sont malheureusement souvent pas suffisants.
En effet, une fois extrait du contexte calme et propice au recueillement, là où le sens commun tient la première place, face à la pression de la Vie, difficile de mettre en application ces enseignements pourtant pleins de sens.
Pression définition
Rapport de l’intensité de la force s’exerçant uniformément sur une surface et perpendiculairement à celle-ci, à l’aire de cette surface.
La pression n’est ni bonne ni mauvaise.
Elle EST simplement.
Sans pression pas de Vie.
L’univers est né grâce à de magnifiques et énormes forces – nucléaires ou d’interaction, électromagnétiques, gravitationnelles.
La pression met toute structure – physique ou mentale – à l’épreuve.
Ainsi, notre cadre mental – où siège entre autre l’altruisme – voit ses points faibles mis en exergue grâce à elle.
Ce qui est au final une bonne chose si l’on veut grandir, car sans pression pas de croissance saine.
Les os de notre squelette ont un besoin vital de pression atmosphérique appliquée à la masse corporelle afin d’être résistants. Un mois alité suffit à entraîner un processus de déminéralisation osseuse accompagné d’une perte de force et de volume musculaire conséquents.
Comment utiliser cette pression à notre avantage ?
Si tout principe ne vaut que si il est éprouvé, le jeu posture contre posture nous aide en ce sens.
Cela commence par sa propre connexion.
Sentir l’alignement articulaire, la détente musculaire.
Visualiser le cadre ainsi connecté.
S’étudier pour ensuite étudier l’autre
. Grâce à notre connexion propre, nous sommes à notre écoute.
. Grâce au toucher, nous sommes à l’écoute de l’autre.
En effet, on ne peut sentir la qualité de nos connexions que par le feed-back grâce auquel s’opère un formidable échange d’informations.
Il est donc essentiel d’être généreux et honnête envers soi, c’est là la clef du progrès.
En aidant l’autre dans cette même démarche nous améliorons notre toucher, notre investigation est de plus en plus fine.
On peut ainsi sentir par exemple si l’autre est connecté ou si il y a des fuites de forces à la pression.
Celle-ci doit donc être appliquée progressivement et selon des angles précis, permettant à l’autre de s’introspecter dans une ambiance propice à l’écoute.
Nos progrès sont intimement liés à notre qualité de bon partenaire, ce qui sous-entend être son propre bon partenaire en premier lieu puis envers l’autre.
Il s’agit d’un apprentissage par l’observation tactile et par le ressenti des forces qui nous sont appliquées.
Cette observation doit être la plus objective et la plus honnête possible.
Observer sans juger.
Juste être.
Et l’altruisme ?
Le fait d’être renforce notre estime de soi et amène nos peurs à disparaître.
Alors seulement le chemin vers l’autre, de façon désintéressée, est possible.
Le don de soi entraîne le don à l’autre…
A l’altruisme.
CONNEXION ET RENCONTRE
L’entraînement via le jeu crée la connexion, les liens.
Créer de nouveaux liens
La création de nouveaux liens avec l’autre, les rencontres, coïncident toujours avec notre propre évolution.
La qualité des liens reflétant en partie notre évolution du moment.
En laissant tomber certaines barrières émotionnelles on permet à l’autre – qui est dans une démarche quelque part identique – à entrer dans notre vie, et vice versa.
Tout est histoire d’échanges et de don de soi envers soi – la connexion commence toujours par soi-même – puis envers l’autre.
Intrication quantique
L’intrication quantique est un phénomène fondamental de la mécanique quantique mis en évidence par Einstein et Schrödinger dans les années 30.
Deux systèmes physiques, comme deux particules, se retrouvent alors dans un état quantique dans lequel ils ne forment plus qu’un seul système dans un certain sens subtil.
Toute mesure sur l’un des systèmes affecte l’autre, et ce, quelle que soit la distance les séparant.
Avant l’intrication, deux systèmes physiques sans interactions sont dans des états quantiques indépendants mais après l’intrication ces deux états sont en quelque sorte emmêlés et il n’est plus possible de décrire ces deux systèmes de façon indépendante.
C’est pourquoi, comme indiqué précédemment, des propriétés de non-localité font leur apparition et la mesure sur l’un des systèmes influence instantanément l’autre système, même à des années-lumière.
Le phénomène d’intrication est l’un des phénomènes les plus troublants en mécanique quantique. (Source : Futura Science)
La magie des rencontres est sûrement quantique
Notre niveau de connexion propre ainsi que celle avec l’Univers rencontrent l’autre avec un même niveau de connexion.
Les particules des 3 entités -soi, univers, l’autre – étant comme intriquées.
L’action sur l’une est ressentie immédiatement par l’autre sans qu’il y ait de rapport au temps ni à l’espace.
Un peu comme si nos vibrations – au niveau quantique nous ne sommes qu’énergie donc vibration – se trouvaient en résonance avec l’une des milliards de vibrations de l’Univers, elle-même en résonance avec les vibrations de l’autre.
Plus notre connexion propre sera fine, continue et uniforme plus la rencontre avec l’autre sera à son image.
En se faisant du bien on en fait à l’autre
L’autre étant aussi soi-même, ce feed-back permanent laisse envisager une amélioration exponentielle de la qualité de Vie.
Le lien est de nouveau l’altruisme, qui commençant par soi-même, affecte positivement l’autre.
Univers dans l’Univers
Ayant grandi sans mode d’emploi nous allons à la recherche de cet infiniment petit, cette si petite particule à l’intérieur de nous afin de reproduire ce fameux bigbang et ainsi s’expandre de manière continue et uniforme.
Tel l’Univers il nous faut un énorme bouleversement où pendant un temps il n’y a ni espace ni temps pour ensuite ÊTRE et commencer à rayonner de manière exponentielle.
A chacun son ÊTRE, à nous de construire l’univers qui nous convient car il y a de la place pour nous tous.
Ainsi intimement connectés à notre propre univers nous prenons place, notre place, au cœur de ce grand TOUT.
Misery loves compagny Altruism loves compagny
Le concept postural Posture au Naturel permet de faire tomber les barrières émotionnelles qui maintiennent la peur dans un caisson.
Puisque l’intellect seul semble impuissant face à celles-ci et en sachant que le cerveau triunique – néocortex, cortex limbique, cortex archaïque – fonctionne de la profondeur à la surface, la Posture au Naturel travaille en ce sens.
Méditation-Posture-Estime de soi-Altruisme
Dans un état de conscience modifié nécessaire à une posture idéale – parfait alignement articulaire associé à un relâchement musculaire -, on agit sur le cerveau reptilien.
Là débute la (re)construction de l’estime de soi tant la stabilité physique est permise par la stabilité mentale.
Notre cerveau ne peut le nier.
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, plus l’estime de soi grandit, moins la peur est prégnante et plus l’ouverture vers l’autre est possible.
Ainsi altruism loves compagny.
Car quelle puissante et créatrice énergie que celle de l’altruisme.
Cette révélation appartient au sens commun et puisqu’il n’est pas si… « commun », plus on sera nombreux à en ressentir ses effets plus on sera à même de le partager.
Une formidable réaction en chaîne
Là où la misère utilise la peur comme véhicule l’altruisme utilise l’amour…
Processus un peu plus lent à première vue mais tellement plus puissant.
A l’instar d’une graine germant sous le bitume le souple l’emporte sur le dur.
Si la loi du plus fort est toujours la meilleure n’est pas fort celui qui est dur, agressif, celui qui se précipite.
Le concept Posture au Naturel en amène une preuve matérielle.
Voilà la beauté de ce concept.
Il permet évidemment aussi d’organiser ses pensées tant celles-ci, sans cadre, auraient eu un effet bien éloigné de leur but premier.
Le partage est source de création.
On n’est pas seul.
Ce qui est là aussi un sens commun puisqu’on sait que les molécules qui nous composent proviennent de l’Univers et qu’on est donc un Univers dans l’Univers, connecté avec nous et ce grand TOUT, comme la physique quantique nous le prouve.
MÉDITATION OU CONCEPT POSTURAL
Méditation définition
Le terme méditation désigne une pratique mentale ou spirituelle.
Elle consiste souvent en une attention portée sur un certain objet de pensée ou sur soi.
La méditation implique généralement que le pratiquant amène son attention de façon centripète sur un seul point de référence.
La méditation est au cœur de la pratique des philosophies et religions, mais également médicale.
C’est une pratique visant à produire la paix intérieure, la vacuité de l’esprit, des états de conscience modifiés, obtenus en se familiarisant avec un objet d’observation : qu’il soit extérieur – comme un objet réel ou un symbole – ou intérieur (comme l’esprit ou un concept. (Source Wikipédia )
État de conscience modifié
La conscience, caractérisée par la fréquence des ondes cérébrales, peut être modifiée à volonté, avec des bénéfices pour la santé.
Classification des ondes cérébrales :
Ondes gamma : 65 Hz à 25 Hz, activité mentale intense et synchronisée, apprentissage, création.
Ondes bêta : 13 Hz à 25 Hz, correspondent à l’éveil et à l’activité courante.
Ondes alpha : de 8 à 13 Hz, représentent la relaxation légère et de l’éveil calme.
Ondes thêta : de 4 à 8 Hz, correspondent à la relaxation profonde, de méditation profonde.
Ondes delta : de 0,5 à 4 Hz, celles du sommeil profond, sans rêve. Perte de la notion du temps.
La méthode
Le concept postural est donc une méditation active – en mouvement – sous la pression physique & psychologique.
Elle commence par la prise de conscience de ses propres connexions.
Première étape : se connecter ou scanner notre cadre
On peut parler d’une étape méditative passive orientée vers plusieurs points :
. Érection du rachis
. Alignement articulaire squelettique
. Détente musculaire
L’état électrique du cerveau est alors modifié.
Le système nerveux central étant intimement lié au système nerveux périphérique, c’est tout notre organisme qui bénéficie de ce changement d’état.
Deuxième étape
Cette posture une fois acquise est immédiatement testée et validée sous la pression.
Quelconque force exercée à notre cadre doit être redirigée vers le sol.
En effet, la méditation passive orientée se pratique dans un environnement propice au retour sur soi, sans lebrouhaha inhérent à l’environnement naturel dans lequel nous vivons.
Si elle est nécessaire, elle n’est pas suffisante.
En effet, une fois la séance terminée, le patient n’est que peu habitué ou entraîné à maintenir cet état mental – posture mentale se matérialisant par une posture physique – une fois dans le bain de la Vie.
C’est dans ce but que le concept postural introduit la pression lors de cette deuxième étape.
Troisième étape
Une fois cette posture acquise sous pression il s’agit d’apprendre au patient à mouvoir sa structure – posture/cadre – et à résister sans effort physique aux pressions appliquées sous différents angles.
En effet nous vivons en mouvement et de manière permanente sous pression variante.
C’est dans ce but que le concept postural amène le patient à maintenir cet état méditatif de manière permanente, en mouvement et sous la pression.
Ainsi nous pourrons tester son cadre, sa posture lors de :
- la marche
- la transition assis/lever
- la transition debout/sol
- l’intégration des membres supérieurs
- …
On entraîne ainsi le couple cerveau/corps à maintenir son cadre mental/physique malgré toutes les perturbations qui lui sont appliquées.
Pour ce faire il faut être pro-actif et non seulement en introspection.
Ceci est essentiel.
CAN-DO ATTITUDE ET JEU OU LA ROUTE VERS SOI
Si l’on comprend l’intérêt d’utiliser le logiciel n°1 – posture avant le geste – on peut facilement en déduire qu’il faut être avant de faire.
Ainsi, comme le développe Idriss Aberkane dans le Point :
« Les Valley Heroes renversent l’ordre entrepreneurial et social établi, selon lequel il faut avoir pour faire puis pour être.
D’ordinaire, il faut avoir des diplômes pour exercer un métier et se déclarer en être.
Le maître soufi Aly N’Daw et l’entrepreneur Hervé Trouillet conseillent de faire exactement l’inverse : il faut être d’abord, même quand on n’a pas de diplôme, de reconnaissance ou de moyens.
C’est exactement ce qu’ont fait Bill Gates et Steve Jobs : ils se sont déclarés capitaines d’une nouvelle industrie par eux-mêmes, sans attendre que ce titre leur soit conféré par une école, par un État, par un pair, un ordre ou un conseil d’administration, et ce, dans leur garage. »
Comment apprendre à être ?
Dans un monde où tout va de plus en plus vite, où les pressions exercées viennent de toute part, réussir à être tient de l’exploit.
Le concept postural donne un mode d’emploi … une méditation posturale active sous la pression.
Il nous faut un point de départ ainsi qu’une attitude
Le point de départ sera donc d’amener le patient à maintenir un alignement articulaire idéal ainsi qu’un relâchement musculaire optimal.
L’attitude sera la can-do attitude.
Mettant en valeur la réussite et intégrant l’échec apparent comme partie prenante du processus d’évolution.
Exemple d’exercice
Un exercice simple et facile – en apparence – est de maintenir son cadre, sa posture sous légère pression.
Étape 1 :
On portera l’attention sur les points suivants :
- pieds parallèles, largeur bassin
- genoux déverrouillés
- bassin en position neutre
- colonne vertébrale dans un état de stretching
- omoplates tenues
- tête légèrement basculée vers le bas
- muscles relâchés de manière optimale
Étape 2 :
Observer la sensation qui nous habite une fois la posture idéale en place.
Ensuite, s’imprégner de cette sensation afin de la maintenir au mieux lors des tests sous la pression et laisser celle-ci traverser sa posture jusqu’au sol. Ne stockant aucune pression, nous apprenons à se sortir de l’équation.
Afin de développer une can-do attitude la pression exercée sera toujours en deçà du point de rupture du cadre, là où les fuites de forces apparaissent.
Par la suite la pression exercée augmentera légèrement au rythme où l’on peut maintenir l’intégrité de sa posture. Si cela n’est pas possible, étudier les points où le bât blesse afin de les corriger. Là aussi une can-do attitude est de mise tant l’échec apparent aide à nous (re)saisir.
L’idée est de mettre se mettre dans une dynamique de réussite nous amenant à reproduire chez nous les exercices tant la réussite est gratifiante.
Ainsi nous développons au même titre aisance corporelle et estime de soi.
Un cercle vertueux qui nous poussera à toujours réussir -même en cas d’échec apparent, puisque nécessaire à la réussite – et à évoluer en s’amusant.
Car la Nature a sélectionné le jeu comme mode d’apprentissage.
En effet, chaque chaton, chiot, tigre développe les aptitudes nécessaires à leur survie via le jeu. Ce à un point où l’échec n’est pas sanctionné par une mauvaise note mais par la mort.
Remettons alors le jeu au cœur de notre évolution puisqu’il est si Naturel.
Ainsi, par le jeu – dont la règle est une grande concentration sur soi et sur le moment présent, le tout sous la pression – et par une can-do attitude nous nous préparons à vivre, bien vivre dans le milieu extérieur.
Puisque la méthode s’appuie sur la logique, les mêmes ingrédients peuvent évidemment s’appliquer à tout autre secteur (travail, famille, relations sociales…) dans une dynamique de réussite.
- être concentré sur le moment présent
- être détendu
- se sortir de l’équation
Conséquences d’une mauvaise posture
La posture est une donnée fondamentale pour la santé. Une mauvaise posture aura donc dans le temps des conséquences.
Car en effet, outre la position assise prolongée – de plus en plus courante avec notre mode de vie moderne -, la position debout n’échappe pas à la règle.
L’exagération des courbures vertébrales ainsi que l’hyperextension des genoux, l’enroulement des épaules et la projection de la tête vers l’avant sont autant de mauvaises habitudes qui nuisent à notre posture, en lieu et place d’un alignement articulaire idéal.
Les conséquences sont nombreuses :
- Douleurs lombaires
. Position en antéversion du bassin avec exagération de la lordose lombaire.
Dans cette position le muscle psoas se trouve en position raccourcie entraînant dans le temps sa contracture.
Les muscles paravertebraux subissent le même sort
. Hyperappui des apophyses articulaires postérieures.
. Souffrance au niveau des émergences nerveuses -nerf sciatique et nerf crural.
- Douleurs dorsales
Par exagération de la courbure dorsale entraînant des douleurs par élancement au niveau de la zone centrale du dos (entre les omoplates), mais aussi des douleurs au niveau du cou et des trapèzes avec irradiation possible du moignon de l’épaule aux doigts.
- Ventre gonflé
La cause est là aussi l’exagération de la lordose lombaire par antéversion du bassin.
Ce défaut de posture entrainant un relâchement jusqu’à un décrochage du muscle abdominal transverse associé à une poussée vers l’avant des viscères.
- Douleurs de genou
. Par hyperappui de la partie antérieure de l’articulation causée par l’hyperextension du genou
. Conflit au niveau du nerf crural
Le relâchement du bassin en antéversion a pour autre effet une douleur par irradiation au niveau du genou suite entre autres aux contractures du psoas et du droit fémoral qui se trouvent en position raccourcie et qui entraînent une gêne soit au niveau de l’émergence nerveuse soit sur son trajet.
. Un faux pied plat
L’effondrement de l’arche interne du pied par relâchement des muscles éverseurs, a pour conséquence une mise en valgus du genou et donc une tension au niveau du ligament latéral interne, un hyperappui articulaire interne et aussi un pincement du ménisque interne.
- Douleur de l’aponévrose plantaire
La cause est une atonie des muscles éverseurs qui a pour conséquence l’effondrement de l’arche interne et aussi de la position à 45° des pieds.
- Douleurs d’épaule et du membre supérieur
Du fait de la position enroulée des épaules et aussi de leur projection vers l’avant, les muscles du plan postérieur se trouveront en étirement permanent associé à une atonie et les muscles du plan antérieure se trouveront en position courte, contracturés.
Ce défaut de posture peut entraîner un conflit sous-acromial par élévation du moignon de l’épaule et aussi par une mise en tension permanente des nerfs brachiaux.
Cette dernière pouvant expliquer l’apparition de tendinopathie du coude ou d’un syndrome du canal carpien.
- Fibromyalgie
. Par irritation du système nerveux
En effet, la mauvaise position vertébrale affecte la capacité du cerveau à communiquer avec le corps (et vis versa).
. Par sollicitation constante de certains muscles au détriment des autres
L’utilisation muscle psoas est perçue par le cerveau comme son utilisation utile pour la course, la fuite.
En réponse il entre graduellement en mode fuite-attaque avec comme conséquences des réactions physiologiques telles que l’augmentation du rythme cardiaque, du rythme respiratoire, de la pression artérielle et du taux de cortisol (hormone du stress).
- Troubles digestifs
Reflux gastrique, constipation et parfois hernie.
Une mauvaise posture entraîne la compression de l’intestin et de l’estomac provoquant le ralentissement du transit et une diminution de l’absorption des nutriments.
- Arthrose et ostéoporose
Par une mauvaise répartition des forces et des appuis articulaires et aussi par une sollicitation non optimale des contraintes osseuses – fuite de forces au niveau articulaire- , ces dernières étant vitales à la bonne santé de nos os.
- Circulations perturbées
La marche avec un faux pied plat utilisé à 45° inhibe l’action du triceps sural qui se trouve être une véritable pompe sanguine luttant contre les effets de la gravité.
L’hyperextension du genou comprime le réseau sanguin et lymphatique -drainage des toxines.
- Langage corporel
« Votre langage corporel forge qui vous êtes » Dr Amy Cuddy PhD (TED talks)
Une posture affaissée, repliée indique au cerveau un comportement renfermé, effacé, de dépression, de « vide » d’énergie ainsi qu’une diminution de la confiance en soi.
À l’inverse une posture hypertonique, en extension peut indiquer à votre entourage un problème d’ego et là aussi… de confiance en soi.